L'accastillage
Un beau cul avant tout !
La barre centrale du pare-choc arrière de l'auto nous semblant un peu disgracieux, nous décidons de ne pas la monter. L'inconvénient est que les deux bananes laissent apparaître leurs deux parties tronquées. Aussi, pour éviter de monter des pare-chocs en polyester, et garder les pièces d'origine (en bon état), nous décidons de fabriquer la partie manquante. Enfin… Nous décidons… Mon fils décide; ou plus précisément, il me met le marché en main:
.- Dis-donc Papa, tu devrais pouvoir faire ça…. Non?
- Ben voyons… Bien sûr, je peux tout faire…Question de temps.
Il se trouve que j'ai appris dans ma tendre jeunesse, le métier de chaudronnier, au Collège technique Diderot à Paris. Quatre années d'études supérieures pour en sortir ingénieur.Je n'ai jamais exercé ce très beau métier, pour m'orienter vers une autre passion.
Donc, ayant conservé mes précieux marteaux, mes tas à former et ce qui me reste de savoir faire, j'ai répondu:
.- Affirmatif mon fils.
Deux petites tôles de laiton de 12/10 ème d'épaisseur. Traçage, formage, recuit, planage, ponçage qui sont les cinq mamelles de la chaudronnerie et les petites coquilles avaient pris forme.
Deux boulons de fixation. Rajout des raccords d'origine et le tour est joué. C'est du fait main, du sur mesure et cela fait partie du plaisir que l'on prend, à redonner vie à cette curieuse et unique petite voiture pleine de charme.
Plaise aux concepteurs de la nouvelle Alpine de s'inspirer de son ancêtre...
... et une belle bouche !!!
Bon ok, bravo papa, mais maintenant à moi de frimer...
Il fallait bien protéger cette nouvelle bouche (je parle du radiateur), alors la solution de base, une grille de protection Mécapart à 100 euros !!!!?... "Ben non sûrement pas qu'on s'est dit".
Alors l'idée a été très simple: Du grillage déployé, du fils d'acier doux de 5mm, on coupe on forme on soude on peint et le tour est joué. Mon CAP chaudronnerie m'a encore aidé.
Et oui, j'ai suivi les traces de papa !