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"Reprise de justesse"

Après deux berlinettes: 1300s et 1600s, le virus me reprend et j'achète en 1988, cette nouvelle 1300 G de 1968.
Elle était affublée d'ailes plates trapézoïdales, d'un aileron cul de canard et d'un toit ouvrant!!!
Au premier ponçage je découvre sur le capot avant, un graphe de "Conan le Barbare" sur fond noir et sur les portières "ALAIN et PAULETTE" en lettres jaunes! L'horreur!
Première mésaventure:
La rupture du circuit d'huile: moteur. HS.
Et là commence le parcours du combattant. Après quelques interventions sur le moteur, la voiture atterrit chez Devligher à Bonneval, qui accepte de laisser mon fils entamer la restauration, sous sa direction; réparation du chassis-poutre, trains AV et AR; Toit "non ouvrant", ailes plates et toute la fibre polyester.
Puis, pour des raisons financières dues à un changement de maison, l'auto reste en attente et en souffrance durant dix ans, dénudée, sous une bâche. On ne peut pas tout faire; priorité à la maison.
Enfin, vers 2003, nous décidons de reprendre la restauration de la convalescente qui commence à s'impatienter.
Retour chez Devligher qui cette fois a émigré à Brive. Le moteur est resté à Bonneval devenu NG Sport.
Mais à Brive la voiture reste dehors, à l'air libre, avec quinze centimètres d'eau et toutes ses pièces à l'intérieur, durant un an et demi. Et bien entendu sans l'ombre d'un début de travaux.
je "rapatrie" la voiture chez un "ami" de la famille qui se prétend carrossier, auquel je lâche deux mille euros, pour retrouver la carrosserie dans un état lamentable, proche de l'épave; fibre poncée à l'extrême, pleine de fissures, accessoires rouillés, pièces perdues, ou volées. Le pire de scénarios.
Je re-rapatrie la voiture chez NG Sport (chez qui se trouve toujours le moteur) et là, Nicolas me conseille de m'adresser au garage Delouard à Bonneval - éminent carrossier - qui vat tout simplement sauver d''une mort certaine la pauvre berlinette. NG Sport s'occupe de refaire le moteur à neuf (version 1296 cm3).
Alors l'espoir renaît. Sébastien Delouard à fait un travail remarquable, digne d'un passionné qu'il est.
Aujourd'hui, mon fils Olivier, auteur de ce blog, a prit les choses en mains.
Sa passion pour cette voiture et ses talents d'inventeur; genre mac Gyver ont eu raison des nombreuses difficultés qu'il faut surmonter, pour redonner ses lettres de noblesse à cette fabuleuse auto, laquelle à bien failli mourir de vieillesse et surtout de négligence, de la part de gens peu scrupuleux.
Je vous laisse découvrir les étapes de ce long et passionnant travail.
Car c'est à base de passion que ce genre d'entreprise peut se réaliser.